LES RECHERCHES

En fêtant les 50 ans de Gilbert Torner , l ’année dernière, je me suis dis que ce serait pas mal de faire une fête avec les copains de la 77/04.
On s ’est tiré la bourre avec Christian Peloux pour vous retrouver et , finalement, vous êtes là.
Bien sûr, on a changé, mais le cœur y est toujours.
Que de souvenirs………
Huit mois de recherche, des forfaits explosés, des réponses négatives en pagaille, des retrouvailles au téléphone qui font chaud au cœur.Des engueulades avec ma femme et mes enfants parce que je monopolisais internet…...
Beaucoup de non retrouvés, bien sûr:
Le Vosgien, Chevrier dont on a oublié le prénom.
Le Berry, Martineau qui disait « on a même pas dé 'euné c ’matin, quand on courait avant le « café » norvégienne.
Barthas avec son enveloppe de gourde sur la tête!
Védélago, Caméséti, Navarre,Anglès,Boyer, Les engagés.
Le prof, Boissoneau, introuvable également.
Et puis, bien sûr, le regretté Coco Laplace qui chantait si bien, une pensée pour lui et surtout à sa famille.
Le chef Lechniack, disparu en service, il a essayé d ’inculquer la discipline et l ’esprit de groupe à une bande de rigolos de notre espèce et, quelquepart,
l ’esprit de groupe est toujours là puisqu’on se retrouve aujourd’hui. Respect à notre chef.
Le sergent Gros, imberbe mais qui avait une pêche d ’enfer pour le crapahut sur le col du coucou ou les marches commando.
Le sergent Coridun, parti couler des jours heureux en Nouvelle Calédonie.
Et tous ceux que j ’oublie à l ’aube de nos cinquante ans et à qui je dédis ce petit mot.
« Pour faire un soldat de Marine, il faut avoir dans la poitrine, le cœur d ’un matelot, et celui d ’un soldat »