mardi 27 janvier 2009

Un nouveau venu

Pour moi, sur la photo, Patrick est tout à droite, INT QSA? K
Toujours la même joie pour des retrouvailles, c'est magique, changez pas les gars

Mes amis, grande nouvelle,
un Marsouin de plus est entré dans le clan très fermé de notre Marsouinade.
Patrick Falgas, qui était avec nous à la 5ème Compagnie et qui est parti ensuite faire le stage de chiffreur, a été retrouvé grace à Bourvil.
Ils étaient à la Martinique ensemble.
Patrick et Marie Noëlle habitent Luneville ce qui me fait dire qu'ils seront, au moins, à la Marsouinade n°4 qui devrait voir le jour en 2010 du côté Est de la France....
Il est, bien sûr, invité à la n°3 en attendant.
Désormais, Bourvil fait parti du club des "Retrouveurs de Marsouins", bravo à lui.
Peut-être que nous aurons des nouvelles de Boissonot grace à Patrick vu qu'il a fait le même stage que lui.
Bienvenue Patrick, tu verras, nous avons gardé nos 20 ans, du moins dans la tête!

lundi 26 janvier 2009

Petite réunion à Bordeaux




Jean Jacques et Sylvie recevaient ce week-end.
Au menu, d'après ce que l'on peut voir, grives et vin de Bordeaux evidement.
Le Major, à ce qu'il parait, aurait fais...2 photos.....à suivre

jeudi 22 janvier 2009

Rapport de la Marsouinade n°2

Avec "un peu" de retard, notre Major rend son rapport.
Bonne lecture
Mon adjudant
Alors que je vaquais tranquillement à mes occupations, ce mercredi 4 juin, à savoir une brosse et savon d’envergure sur les planchers de l’étage de mon domicile, je fus soudain surpris de l’attaque inopinée de deux virulents virus venus du sud, le Massalia ALATUS Erissonus et le Massalia mariafranca erissonus proche parent du virus cité ci avant. Ces virus d’apparence anodine, vous surprennent en général lorsque vous vous y attendez le moins, et vous forcent à vider votre bar en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire. Ces deux virus, vous verrez plus tard mon adjudant qu’ils ne sont pas les seuls, me forcèrent le lendemain à ouvrir force bouteilles notamment un magnum de St Emilion grand cru classé de 1958, grande année s’il en est, ainsi qu’un liquoreux de Ste croix du mont datant d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître.
Le lendemain, vendredi 6 juin dès le matin je fus attaqué par un nouveau virus de souche espagnole, le marsouinus caledonia hernandus plus connu sous le nom commun de virus Gomez. Ce virus se caractérise par un rire communicatif qu’il vous transmet jusqu’à ce que vous vous teniez les côtes, puis vint le soir deux autres virus : le caledonia tripognus caladum et le dium cornillum dromus virus essentiellement viticole. Inutile de vous dire, mon adjudant, que tous ces virus firent connaissance entre eux, et la troupe ainsi formée nous traîna dans un hospice nommé " le pub ", afin de me rendre malade, se servant au passage d’un instrument bizarre nommé " girafe de Leffe ", et dont la contenance, mon adjudant, défie les estomacs les plus redoutables. Inutile de vous dire que, sortant de ce lieu de perdition, mon cerveau était quelque peu embrumé et que le lit fut le bienvenu pour parer à la maladie naissante dite " cuite " ou " biture "
Samedi 7 juin. C’est le jour restant comme le plus marquant en ce qui concerne les attaques de virus. Jugez en mon adjudant : Dès le matin les virus cités hier continuaient leur œuvre, aidant de leur mieux à préparer le repas de midi, car vous vous doutez bien mon adjudant que ces petites bêtes là, ça bouffe…. Ils trouvèrent le renfort de deux énormes virus de la famille coccinarum, prêt à nous fabriquer une gigantesque paëlla. Le virus viticole m’aida à transvaser la sangria dans une marmite d’un autre âge dite " marmite de potion magique ", tandis que sa moitié raclait à longueur de temps des moules fort parasitées. Sur le coup de midi d’autres virus nombreux réussirent à s’infiltrer : Le marsouinus caledonius nantus dit virus Bozo, le tabanacum marchalum, dit virus ovni, puis une attaque massive de virus venus de toute part mais réunis par le virus maître d’Eysines le burdigala carolinum chartrus dit virus turbotrain pour sa rapidité à contaminer les lieux, citons pêle mêle, le alsacum iselinus dit virus Bourvil, le britanicus humanum raoulus, le marsouinus africanus fransiscum, le marsouinus inspectare academia virus asiatique, le marsouinus tornero istrum, virus ayant tendance à toujours voir deux voies parallèles. Ajoutez-y mon adjudant, le coccinum marsouinus ognonus, le marsouinus philipinum clermonferandus virus ayant tendance à s’égarer à deux pas du but, le marsouinus lemelus seinetmarnum. Ajoutez y encore mon adjudant, une autre famille de virus les fotbalicus eyraudpetrusianus tous des virus à forte tendance alcoolique et les virus de souche pineuyusfoyus par nature très virulents car se déplaçant peu, et vous comprendrez ainsi mon adjudant l’importance de la maladie dont j’ai subi les effets.
Si vous en êtes là, mon adjudant, c’est je crois parce que vous avez lu tout cela avec attention, et vous méritez donc que je vous raconte par le menu, les péripéties de ma maladie telles que je les ai vécues. Alors si vous le voulez bien nous allons reprendre le cours des choses aux environs des 12 heures, 12 heures 15.
La foule de virus s’avérant au fil des minutes de plus en plus nombreuse, attirée de surcroît par la marmite de potion magique, on entendait de ci de là quelques exclamations incitatives du style : " et l’apéro quand est ce qu’on le boit ? ", " la sangria on la regarde ? ". D’autres virus plus téméraires criaient régulièrement : " ça vient ? "
Mais Il fallait auparavant sacrifier à la cérémonie d’ouverture des cadeaux, qui je dois le dire étaient fort sympathiques et pour lesquels je me dois encore une fois de remercier tout le monde, mais qui eut le don d’exacerber un peu plus l’impatience et la nervosité des virus. Submergé par tant d’agressivité, je me mis en peine de calmer les esprits en prononçant quelques mots à l’encontre de ces germes grouillant sur ma terrasse. Mais troublé par la maladie, et malgré quelques expressions dont j’ai le secret et qu’on me fit répéter plusieurs fois, j’en oubliais une bonne partie au vif contentement de la foule qui n’attendait que le signal pour se jeter sur les verres remplis à pleins pichets, et sur les petits fours finalement trop peu nombreux puisqu’avalés dans des délais que je qualifierais de record.
Finalement, les langues se déliant de plus en plus, et certains virus ne s’étant pas vu depuis trente ans, la salive coulait abondamment. Quelquefois gaspillée, asséchant langue et joues, mais rapidement renouvelée par l’absorption, d’un ou plusieurs ciboires de potion magique, ce qui ne manquait de faire monter le rouge à la figure de certains. L’heure tournait, les estomacs criaient : " A l’affameur ", " On va sécher ici ", quand tout à coup, la voix de stentor des cuisiniers retentit brayant au plus fort : " à la bouffe c’est prêt ! "
Le temps que tout le monde s’assoit et nous étions à 14h30, heure à laquelle je parvins à me souvenir que le pain avait été oublié. On mettra ça sur le compte du stress de la maladie qui m’a frappé cette semaine. Janus-petrus grandus mediterranéum virus globe-trotter par excellence fut chargé de mission et s’en sortit tout de même fort à son avantage. De partout les mâchoires claquaient et les assiettes fort bien garnies se vidaient au fur et à mesure que les cuistots les remplissaient, et, à la table de service improvisée, se formait une noria interminable de gourmands, renouvelée sans arrêts jusqu’à engoncement des ventres, devenant d’ailleurs de plus en plus rebondis selon les individus. Le fromage fut pour moi l’occasion d’aller à la grande surface voisine quérir les desserts commandés quelques jours auparavant. Quelle ne fut pas ma surprise et ma colère, quand la préposée au comptoir, qui la pauvre n’y était pour rien, m’annonça que mes plateaux de tarte, n’étaient pas au rendez-vous fixé. La sangria et le rosé aidants, mon verbiage fut quelque peu véhément à l’encontre du coupable ayant mal fait son travail, et je le priais séance tenante, qu’il se mît les dits gâteaux dans un endroit que le bon sens et la décence m’interdisent de nommer ici, s’il ne me les livrait pas à domicile à l’heure dite. Il faut croire que ma voix suave et mes arguments furent convaincants, car 15 minutes plus tard, les tartes étaient livrées et justice rendue sous le chêne, par la voiture du magasin, au grand contentement des plus gourmands qui ne se firent pas prier pour consommer ces nectars mielleux.
Nénette, préposée au café, et Néné avec ses assortiments d’eau de feu, combattirent les virus avec vaillance. Parfois à deux doigts de battre en retraite devant l’afflux massif des demandes, allant même à la cave renouveler les stocks des précieux flacons vidés à vitesse vertigineuse par ces virus insatiables.
Une petite pause fut alors la bienvenue, permettant aux virus, anciens hippies, sans lit, de remédier à cet état de fait, avant d’attaquer le repas du soir ou je vous le rappelle mon adjudant, ces virus résistant à tout, même à la température quasi polaire engendrée par ce frisquet vent de nord, nous étions tout de même 65. Les restes de paëlla, furent définitivement engloutis, les verres de rosé et de rouge servant à se réchauffer, les discussions allaient bon train tant à la table du foot, qu’à celle des calédoniens, ou qu’à celle des 77/04. Les éléments libres, un peu seuls, tentaient bien de s’immiscer dans l’un des groupes mais ces virus sont sectaires et les esseulés n’eurent plus que de solution que de noyer leur solitude dans l’alcool, ce qui pour certains voire certaine (suivez mon regard vers Cathy), aura eu des effets quelques peu dévastateurs.
Petit à petit affaibli par cette dure journée, les virus regagnaient leurs pénates, mais quelques virus célibataires, n’entendaient pas en rester là. Certains tentèrent de profiter de la serveuse du bar, d’autres embrassèrent la bouteille de William Peel avec ferveur, notant au passage un galimatias incompréhensible de phrases illisibles sur le livre d’or, toutes les 5 minutes. Oui mon adjudant la bataille du digestif faisait rage lorsque Descarrier tomba….. et mon meilleur camarade gisait là bourré auprès de moi. Ca vous rappelle rien ça mon adjudant ?
A trois heures moins le quart, les derniers virus partirent dormir chez Josiane. Non, non mon adjudant, ce n’est pas un boxon, mais la chambre d’hôte qu’ils avaient loué auparavant.
Dimanche 8 juin. Nouvelle offensive quoique de moindre importance. Certains virus affaiblis, battirent en retraite. C’est que la journée de la veille avait été dure. Néanmoins nous étions 38 ce dimanche midi, pour terminer cette belle fête… et les ailerons de poulets aux brocolis mitonnés avec classe et amour par le turbochef turbotrain. N’oublions pas la mousse au chocolat de Sylvie ainsi que ces flans à la noix de coco succulents, afin de faire saliver ceux qui n’ont pas eu le courage de rester ce jour là. N’oublions pas non plus le tapis de petits et grands fours achetés pour l’occasion de l’anniversaire de Nénette, ce qui au passage lui occasionna une belle surprise.
Je passerais sous silence, mon adjudant l’épreuve du digestif ou Bourvil se signala avec grande classe, nous confectionnant abondamment des punch que tous apprécièrent à plusieurs reprises. Un virus de proximité le collicus footbalus arriva avec deux bouteilles de champagne que nous engloutîmes avec célérité.
Petit à petit les départs se succédèrent. Pour l’un, ce fut en chanson nous remémorant pour cette occasion une vieille chanson caldoche ou le but est de chanter le plus faux possible, ce qui il faut bien l’avouer, nous facilite grandement la tâche. Pour l’autre, ce fut avec un brin de nostalgie dans la voix, pour un autre encore qui avoua que l’idée de cette réunion était une bonne chose, il proposa la pérennisation de l’affaire à l’image de ce qui se fait avec les marsouinades de la 77/04 qui je le rappelle mon adjudant reste la meilleure. Pour tuer le temps nous fîmes la corvée d’abords avec les marsouins Descarrier et Lemelin. Preuve photographiques à l’appui, vous pouvez constater mon adjudant, que nous n’avons pas chômé et il était juste que nous nous offrîmes une juste récompense à base de potion magique pour refaire nos forces, accompagnés en cela par les voisins et la mère Peloux qui passaient par là.
Le soir un petit repas terminé au champagne à 7 seulement, nous fit constater combien l’endroit redevenait calme après cette invasion cataclysmique.
Je fus totalement guéri de ma maladie le mercredi 11 juin, date à laquelle je fus invité par les premiers virus arrivés et aussi les derniers partis, à manger dans un petit restaurant foyen, qui nous gratifia d’un superbe menu, propre à satisfaire nos envies gourmandes.
Mon adjudant, je sors très affaibli d’une telle maladie, et c’est la première fois que je subis une telle attaque de virus tant en nombre qu’en virulence. A ce propos, j’espère que vous m’accorderez la permission dont je vous ai parlé et qui me ferait le plus grand bien. Une permission de convalescence en quelque sorte.
Cependant, et même si cette attaque m’a laissé complètement sur le flan (aux noix de coco), je suis prêt à recommencer dès que possible aussi paradoxal que cela puisse paraître. Pour ce faire il me semble que nous somme conviés, à une date encore indéterminée à poursuivre les marsouinades dans la belle ville d’Allauch, pour une marsouinade N°3 qui je l’espère réunira encore davantage de marsouins de la 77/04. Oui mon adjudant, car j’ai oublié de le dire, les absents ont eu tort, et je les invite fortement à participer à la prochaine réunion chez Jean Luc.
Mes respects mon adjudant et bonne chance pour votre future promotion en tant qu’adjudant chef….

jeudi 1 janvier 2009

Bonne Année 2009


Bonne année à tous.
Cette année verra la troisième Marsouinade du côté de Marseille

et nous espéront vous y voir.
Que la santé et le bonheur vous suivent tout au long

de 2009.